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1.
Revue d'Epidemiologie et de Sante Publique ; Conference: Congres national Emois 2023. Nancy France. 71(Supplement 1) (no pagination), 2023.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2305605

ABSTRACT

Introduction: La recherche scientifique mondiale est particulierement productive et reactive sur le sujet de la COVID-19 avec plus de 310 000 publications au 31/10/2022. En France le Systeme national des donnees de sante (SNDS), le PMSI, chaines ou non aux bases VAC-SI (vaccination COVID), SI-DEP (tests COVID) et SI-VIC (hospitalisation COVID) ont ete utilisees pour les etudes COVID. L'objectif de ce travail etait de faire un premier bilan des publications indexees dans la base bibliographique MEDLINE sur la thematique COVID et utilisant le SNDS/PMSI. Methodes: Selection par une requete dans l'interface PubMed des publications scientifiques COVID a partir des donnees sources SNDS et/ou PMSI publiees entre le 01/01/2020 et le 31/10/2022. Resultats: La requete initiale a selectionne 1041 articles dont 67 repondaient aux criteres d'inclusion. Les sources de donnees utilisees ont ete le PMSI (n=54), le SNDS hors PMSI (n=39), VAC-SI (n=9), SI-DEP (n=8) et SI-VIC (n=1). Les champs d'etudes ont concerne l'impact de la pandemie sur le systeme de soins et les prises en charge (n=35), l'epidemiologie des maladies graves durant la periode COVID (n=15), les complications de la COVID (n=13), les facteurs de risque medicaux et sociodemographiques de la COVID (n=12), les complications propres au confinement (n=7), l'efficacite vaccinale (n=4), la couverture vaccinale (n=4), les effets indesirables des vaccins (n=3), les effet de divers medicaments sur la COVID (n=3) et la methodologie (n=1). Trois equipes associees a divers partenaires ont concentre plus de 75 % des publications. Discussion/Conclusion: Les travaux a partir SNDS/PMSI ont concerne une grande variete de domaines de recherche sur la COVID, l'impact majeur sur le systeme de soins, l'epidemiologie des maladies graves et la pharmaco-epidemiologie restant privilegiees. Si le chainage des diverses bases de donnees n'a ete maitrise que par peu d'acteur, l'effort epidemiologique et l'imagination collective ont permis une production reactive et de qualite, en acces libre, qui a contribue a la decision publique en France. Les auteurs tiennent a remercier les producteurs de donnees et les equipes en permettant l'acces operationnel. Mots-cles: SNDS;PMSI;COVID-19;Publications;Chainage Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets.Copyright © 2023

2.
Revue d'Epidemiologie et de Sante Publique ; Conference: Congres national Emois 2023. Nancy France. 71(Supplement 1) (no pagination), 2023.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2303373

ABSTRACT

Introduction: L'etude de l'efficacite vaccinale d'une part, et des consequences medicales du COVID-19 d'autre part, necessitent generalement la mise en place de deux designs specifiques. La construction d'un cas temoins apparie sur un score de risque d'hospitalisation pour COVID-19 est un design original visant a repondre a ces deux objectifs. Methodes: A partir des donnees du Systeme national des donnees de sante (SNDS), nous avons construit pour les 67 millions de residents, un score individuel de risque d'hospitalisation pour COVID-19 a partir d'un modele de Cox prenant en compte l'age, le genre, la region, l'indice de defavorisation, 50 facteurs de risque medicaux, et la prise d'immunosuppresseurs ou de corticoides. Ce score a ete discretise en 20 classes de meme effectif, basees sur la repartition de ce score chez les cas d'hospitalisation pour COVID-19 survenus entre le 01/06/2022 et le 15/10/2022. Chaque cas d'hospitalisation a ensuite ete apparie sur l'annee de naissance, le genre, le departement et sa tranche de score de risque, a 1-10 temoins non hospitalises pour COVID-19. Le schema vaccinal (base SI-VAC) et les resultats des tests (SI-DEP), ont ete chaines. Resultats: La quasi-totalite des 39 059 cas a pu etre appariee a >=1 individu non hospitalise comparables en termes de facteurs medicaux: respectivement 24 % versus 25 % de diabete, 19 % de maladies respiratoires chroniques, 65% d'hypertension arterielle et 1 % de cancer du poumon dans les deux groupes, etc. L'administration d'une dose additionnelle de vaccin (3e ou 4e dose) comparativement a des patients vaccines ne beneficiant pas de cette dose additionnelle, non recemment infectes, permettait de reduire de 50 % le risque d'hospitalisation sur une duree de 4 mois. Discussion/Conclusion: L'appariement sur le score de risque a permis de prendre en compte un grand nombre de facteurs de confusion. A partir de ce design original, nous avons pu etudier l'efficacite vaccinale et nous etudierons lors d'un suivi longitudinal les consequences medicales de l'hospitalisation pour COVID-19 dans un contexte de predominance du sous-lignage BA5 du variant Omicron. Mots-cles: Covid-19;Score de risque;Vaccination;Efficacite;SNDS Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets.Copyright © 2023

3.
Revue d'Epidemiologie et de Sante Publique ; Conference: Congres national Emois 2023. Nancy France. 71(Supplement 1) (no pagination), 2023.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2294488

ABSTRACT

Introduction: Bien que les patients oncologiques infectes par le SARS-CoV-2 aient un risque accru d'evolution defavorable, aucune etude n'a encore recherche si une infection severe par SARS-CoV-2 pouvait etre un marqueur d'un cancer sous-jacent non diagnostique. Methodes: A partir du Systeme national des donnees de sante (SNDS), nous avons identifie du 15 fevrier 2020 au 31 aout 2021, un groupe de personnes hospitalisees en unite de soins intensifs (USI) du au SARS-CoV-2 et un groupe de temoins, non hospitalises pour une infection a SARS-CoV-2. Ces deux groupes ont ete apparies selon l'annee de naissance, le sexe, le departement de residence. Les personnes avec un cancer dans les cinq annees precedentes ont ete exclues. La date du debut de suivi est le premier jour de l'hospitalisation, correspondant egalement a la date d'appariement avec le temoin. Des modeles de Cox ajustes sur les caracteristiques socio-economiques et les comorbidites ont ete realises, comparant l'incidence du cancer entre les deux groupes, jusqu'au 31 decembre 2021. Resultats: Au total, 41 302 patients hospitalises en USI en raison d'une infection par SARS-CoV-2 ont ete apparies a 713 670 temoins (moyenne de 17 temoins par cas);2,2 % (n=897) des patients hospitalises en USI ont ete diagnostiques d'un cancer (suivi median de 168 jours), contre 1,5 % (n=10 944) dans le groupe temoin (suivi median de 200 jours). Le groupe hospitalise en USI presentait un sur-risque de 30 % d'etre diagnostique avec un cancer reste ignore jusque-la, compare au groupe temoin (HR ajuste (aHR) 1,31, IC 95% 1,22-1,41). Lors des analyses stratifiees par type de cancer, on observait un risque significativement plus eleve de diagnostic de cancer renal (aHR 3,16, IC 95% 2,33-4,27), de cancers hematologiques (aHR 2,54, IC 95% 2,07-3,12), de cancer du colon (aHR 1,72, IC 95% 1,34-2,21) et de cancer pulmonaire (aHR 1,70, IC 95% 1,39-2,08). Discussion/Conclusion: Comme pour d'autres affections virales de type zona, cette etude suggere qu'une infection severe par SARS-CoV-2 pourrait constituer un marqueur d'un cancer sous-jacent non diagnostique. Mots-cles: SARS-CoV-2;COVID-19;Unite de soins intensifs;Cancer;SNDS Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets.Copyright © 2023

4.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(1):101477-101477, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2257714

ABSTRACT

Introduction Bien que les patients oncologiques infectés par le SARS-CoV-2 aient un risque accru d'évolution défavorable, aucune étude n'a encore recherché si une infection sévère par SARS-CoV-2 pouvait être un marqueur d'un cancer sous-jacent non diagnostiqué. Méthodes A partir du Système national des données de santé (SNDS), nous avons identifié du 15 février 2020 au 31 août 2021, un groupe de personnes hospitalisées en unité de soins intensifs (USI) dû au SARS-CoV-2 et un groupe de témoins, non hospitalisés pour une infection à SARS-CoV-2. Ces deux groupes ont été appariés selon l'année de naissance, le sexe, le département de résidence. Les personnes avec un cancer dans les cinq années précédentes ont été exclues. La date du début de suivi est le premier jour de l'hospitalisation, correspondant également à la date d'appariement avec le témoin. Des modèles de Cox ajustés sur les caractéristiques socio-économiques et les comorbidités ont été réalisés, comparant l'incidence du cancer entre les deux groupes, jusqu'au 31 décembre 2021. Résultats Au total, 41 302 patients hospitalisés en USI en raison d'une infection par SARS-CoV-2 ont été appariés à 713 670 témoins (moyenne de 17 témoins par cas) ;2,2 % (n=897) des patients hospitalisés en USI ont été diagnostiqués d'un cancer (suivi médian de 168 jours), contre 1,5 % (n=10 944) dans le groupe témoin (suivi médian de 200 jours). Le groupe hospitalisé en USI présentait un sur-risque de 30 % d'être diagnostiqué avec un cancer resté ignoré jusque-là, comparé au groupe témoin (HR ajusté (aHR) 1,31, IC 95% 1,22-1,41). Lors des analyses stratifiées par type de cancer, on observait un risque significativement plus élevé de diagnostic de cancer rénal (aHR 3,16, IC 95% 2,33-4,27), de cancers hématologiques (aHR 2,54, IC 95% 2,07-3,12), de cancer du côlon (aHR 1,72, IC 95% 1,34-2,21) et de cancer pulmonaire (aHR 1,70, IC 95% 1,39-2,08). Discussion/Conclusion Comme pour d'autres affections virales de type zona, cette étude suggère qu'une infection sévère par SARS-CoV-2 pourrait constituer un marqueur d'un cancer sous-jacent non diagnostiqué. Mots-clés SARS-CoV-2 ;COVID-19 ;Unité de soins intensifs ;Cancer ;SNDS Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.

5.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(1):101480-101480, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2286498

ABSTRACT

Introduction La recherche scientifique mondiale est particulièrement productive et réactive sur le sujet de la COVID-19 avec plus de 310 000 publications au 31/10/2022. En France le Système national des données de santé (SNDS), le PMSI, chaînés ou non aux bases VAC-SI (vaccination COVID), SI-DEP (tests COVID) et SI-VIC (hospitalisation COVID) ont été utilisées pour les études COVID. L'objectif de ce travail était de faire un premier bilan des publications indexées dans la base bibliographique MEDLINE sur la thématique COVID et utilisant le SNDS/PMSI. Méthodes Sélection par une requête dans l'interface PubMed des publications scientifiques COVID à partir des données sources SNDS et/ou PMSI publiées entre le 01/01/2020 et le 31/10/2022. Résultats La requête initiale a sélectionné 1041 articles dont 67 répondaient aux critères d'inclusion. Les sources de données utilisées ont été le PMSI (n=54), le SNDS hors PMSI (n=39), VAC-SI (n=9), SI-DEP (n=8) et SI-VIC (n=1). Les champs d'études ont concerné l'impact de la pandémie sur le système de soins et les prises en charge (n=35), l'épidémiologie des maladies graves durant la période COVID (n=15), les complications de la COVID (n=13), les facteurs de risque médicaux et sociodémographiques de la COVID (n=12), les complications propres au confinement (n=7), l'efficacité vaccinale (n=4), la couverture vaccinale (n=4), les effets indésirables des vaccins (n=3), les effet de divers médicaments sur la COVID (n=3) et la méthodologie (n=1). Trois équipes associées à divers partenaires ont concentré plus de 75 % des publications. Discussion/Conclusion Les travaux à partir SNDS/PMSI ont concerné une grande variété de domaines de recherche sur la COVID, l'impact majeur sur le système de soins, l'épidémiologie des maladies graves et la pharmaco-épidémiologie restant privilégiées. Si le chainage des diverses bases de données n'a été maitrisé que par peu d'acteur, l'effort épidémiologique et l'imagination collective ont permis une production réactive et de qualité, en accès libre, qui a contribué à la décision publique en France. Les auteurs tiennent à remercier les producteurs de données et les équipes en permettant l'accès opérationnel. Mots-clés SNDS ;PMSI ;COVID-19 ;Publications ;Chainage Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.

6.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(1):101440-101440, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2280480

ABSTRACT

Introduction L'étude de l'efficacité vaccinale d'une part, et des conséquences médicales du COVID-19 d'autre part, nécessitent généralement la mise en place de deux designs spécifiques. La construction d'un cas témoins apparié sur un score de risque d'hospitalisation pour COVID-19 est un design original visant à répondre à ces deux objectifs. Méthodes A partir des données du Système national des données de santé (SNDS), nous avons construit pour les 67 millions de résidents, un score individuel de risque d'hospitalisation pour COVID-19 à partir d'un modèle de Cox prenant en compte l'âge, le genre, la région, l'indice de défavorisation, 50 facteurs de risque médicaux, et la prise d'immunosuppresseurs ou de corticoïdes. Ce score a été discrétisé en 20 classes de même effectif, basées sur la répartition de ce score chez les cas d'hospitalisation pour COVID-19 survenus entre le 01/06/2022 et le 15/10/2022. Chaque cas d'hospitalisation a ensuite été apparié sur l'année de naissance, le genre, le département et sa tranche de score de risque, à 1-10 témoins non hospitalisés pour COVID-19. Le schéma vaccinal (base SI-VAC) et les résultats des tests (SI-DEP), ont été chainés. Résultats La quasi-totalité des 39 059 cas a pu être appariée à ≥1 individu non hospitalisé comparables en termes de facteurs médicaux: respectivement 24 % versus 25 % de diabète, 19 % de maladies respiratoires chroniques, 65% d'hypertension artérielle et 1 % de cancer du poumon dans les deux groupes, etc. L'administration d'une dose additionnelle de vaccin (3e ou 4e dose) comparativement à des patients vaccinés ne bénéficiant pas de cette dose additionnelle, non récemment infectés, permettait de réduire de 50 % le risque d'hospitalisation sur une durée de 4 mois. Discussion/Conclusion L'appariement sur le score de risque a permis de prendre en compte un grand nombre de facteurs de confusion. A partir de ce design original, nous avons pu étudier l'efficacité vaccinale et nous étudierons lors d'un suivi longitudinal les conséquences médicales de l'hospitalisation pour COVID-19 dans un contexte de prédominance du sous-lignage BA5 du variant Omicron. Mots-clés Covid-19 ;Score de risque ;Vaccination ;Efficacité ;SNDS Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.

8.
Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique ; 70:S262, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-2095973

ABSTRACT

Introduction Depuis avril 2021, des cas de myocardite et de péricardite ont été signalés après l'administration de vaccins COVID-19 à ARN messager (ARNm) – BNT162b2 (Comirnaty®, Pfizer-BioNTech) et mRNA-1273 (Spikevax®, Moderna). Une évaluation à grande échelle du risque de chaque vaccin est nécessaire pour éclairer les décisions publiques. L'objectif de ce travail est de mesurer l'association entre les vaccins à ARNm et le risque de myocardite et péricardite à l'échelle de l'ensemble des personnes âgées de 12 à 50 ans en France. Méthodes Une étude cas-témoins appariés a été menée à partir des données du Système national des données de santé (SNDS) chaînées aux données des systèmes nationaux d'information sur la vaccination contre le COVID-19 (VAC-SI) et sur les tests de dépistage du SARS-CoV-2 (SI-DEP). Nous avons analysé l'ensemble des cas confirmés de myocardite et de péricardite chez des personnes âgées de 12 à 50 ans hospitalisées entre le 12 mai et le 31 octobre 2021. Chaque cas a été apparié à la date d'admission à l'hôpital sur l'âge, le sexe et le département de résidence à 10 témoins sélectionnés aléatoirement dans la population générale. Nous avons estimé les odds-ratios d'hospitalisation pour myocardite ou péricardite associés à la première et à la deuxième dose de chaque vaccin dans les 21 jours précédents, selon le sexe et l'âge. Résultats Entre le 12 mai et le 31 octobre 2021, 46 millions de doses de vaccins à ARNm ont été administrées à des personnes âgées de 12 à 50 ans en France, et 21 et 2,9 millions d'entre elles respectivement ont reçu au moins une dose des vaccins BNT162b2 et mRNA-1273. Un total de 1612 cas de myocardite et 1613 de péricardite survenus chez des personnes vaccinées et non vaccinées ont été appariés à respectivement 16 120 et 16 130 témoins. Le risque de myocardite et de péricardite est augmenté au cours de la première semaine suivant l'administration des deux vaccins chez les hommes et les femmes. Le risque de myocardite est le plus marqué après la deuxième dose de mRNA-1273, avec des odds-ratios atteignant respectivement 44 [IC95%, 22-88] et 41 [12-140] parmi les hommes et les femmes âgés de 18 à 24 ans. L'excès estimé de cas de myocardite est le plus important chez les hommes entre 18 et 24 ans, atteignant 4,7 [3,8-5,8] cas pour 100 000 deuxièmes doses de BNT162b2 et 17 [13-23] cas pour 100 000 deuxièmes doses de mRNA-1273. Ces taux correspondent à un cas de myocardite attribuable à la vaccination pour l'administration de 21 100 [17 400-26 000] deuxièmes doses de BNT162b2 et 5 900 [4400-8000] deuxièmes doses de mRNA-1273. Un risque augmenté de péricardite est également retrouvé dans les 7 jours après la deuxième dose de chaque vaccin chez les hommes et les femmes âgés de 12 à 50 ans. La durée de séjour hospitalier des cas survenus après exposition récente à un vaccin à ARNm (4 jours en médiane) est équivalente à celle des non vaccinés. En revanche, séjour en réanimation, ventilation, et décès étaient moins fréquents en cas d'hospitalisation après exposition à un vaccin à ARNm. Conclusion Cette étude confirme et mesure l'amplitude d'un risque accru de myocardite et de péricardite dans la semaine suivant la vaccination contre le COVID-19 par les vaccins à ARNm, en particulier la deuxième dose du vaccin mRNA-1273, chez les hommes et les femmes âgés de 12 à 50 ans. Les cas de myocardite et de péricardite suivant la vaccination n'apparaissent pas plus graves que ceux survenant en dehors de la vaccination. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

9.
Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique ; 70:S257-S258, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-2095971

ABSTRACT

Contexte Bien qu'il ait été démontré en vie réelle une efficacité majeure des vaccins pour prévenir les formes sévères de COVID-19, la couverture vaccinale au sein des régions ultramarines restait très faible en août 2021 alors même que la Martinique et la Guadeloupe faisaient face à une vague d'hospitalisation et de décès pour COVID-19 sans précèdent depuis le début de l’épidémie. Objectif L'objectif de cette étude était de comparer au sein des régions ultramarines, en Martinique, Guadeloupe, Guyane, Mayotte et à La Réunion, les risques de formes graves de COVID-19 entre les personnes vaccinées et celles non-vaccinées. Méthodes La cohorte de sujets vaccinés a été identifiée à partir de la base des données pseudonymisées VAC-SI couplée au Système national des données de santé (SNDS). Chaque sujet vacciné (i.e. BNT162b2, mRNA-1273, ChAdOx1 nCoV-19 ou Ad26.COV2.S) a été apparié chronologiquement à la date de vaccination (1ère injection) à un sujet non vacciné de même année de naissance, sexe et région administrative d'outre-mer, puis suivi jusqu’à la survenue d'une hospitalisation pour COVID-19, du décès ou de la fin du suivi au 30 septembre 2021. La vaccination d'un témoin entrainait l'arrêt du suivi pour le couple auquel il appartenait. La réduction du risque de formes graves de COVID-19 à partir du 14ème jour après l'injection de la seconde dose ainsi que son intervalle de confiance à 95% ont été estimés à partir des modèles de Cox multivariés. Les variables d'ajustement comprenaient des caractéristiques socio- économiques et 24 comorbidités définies à l'inclusion. Résultats Au sein des régions ultramarines, 276 778 personnes avaient reçu deux injections vaccinales au 31 juillet 2021 et étaient suivies avec leur témoin jusqu'au 30 septembre 2021.La moyenne d’âge était de 50 ans et 53 % des personnes incluses étaient des femmes. Au cours du suivi médian de 77 jours, 96 personnes ont été hospitalisées en lien avec la COVID-19 chez les vaccinés contre 1465 parmi les témoins non vaccinés. L'analyse des données montrait globalement pour l'ensemble des vaccins une efficacité sur le risque d'hospitalisation pour COVID-19 de 94 % (IC 95%=93 % à 95 %) à partir du 14ème jour après l'injection de la seconde dose et dépassait les 90 % dans chaque région à l'exception de Mayotte. Les Résultats restaient identiques lors de l'analyse spécifique des hospitalisations entre le 15 juillet 2021 et la fin du suivi, période de très forte circulation du variant Delta. L'efficacité était similaire sur le risque de décès en milieu hospitalier: 94 % (IC 95%=91 % à 96 %). Le nombre de comorbidités était associé au risque d'hospitalisation pour COVID-19, chez les vaccinés HRa 29,5 IC95% [13,4-64,9] et de façon moindre chez les personnes non vaccinées (HRa 4,4 (3,5-5,6). Conclusion En Conclusion, il existe à partir des données de vie réelle recueillies dans les régions ultramarines un effet majeur de la vaccination sur la réduction du risque d'hospitalisation pour COVID-19 mesuré deux semaines après l'injection de la seconde dose. Chez les personnes vaccinées, le risque d'hospitalisation pour COVID-19 est très faible et il l'est d'autant plus en l'absence de comorbidités. A partir de nos données le collectif COVID Urgence Outre-Mer a estimé pour la vague de l’été 2021 à plus de 800 le nombre de morts qui auraient pu être évités grâce à la vaccination pour les deux régions Guadeloupe et Martinique. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

10.
Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique ; 70:S267-S268, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-2095968

ABSTRACT

Contexte Bien qu'il ait été démontré une efficacité majeure des vaccins contre la COVID-19 pour prévenir les formes sévères de la maladie, il se pose la question d'une meilleure compréhension des facteurs de risque d'échec des vaccins. Objectif Identifier les caractéristiques sociodémographiques et médicales associées au risque d'hospitalisation et/ou de décès hospitalier pour COVID-19 en France après un schéma vaccinal complet. Méthodes L'étude porte sur les données de la base nationale de vaccination COVID-19 VAC-SI couplées au Système national des données de santé (SNDS). L'ensemble des personnes présentant un schéma vaccinal complet en France au 31 juillet 2021 de deux injections vaccinales par mRNA BNT162b2 (Pfizer©), mRNA-1273 (Moderna©), ou ChAdOx1 nCoV-19 (Astrazeneca©), ou d'une unique injection lors d'un diagnostic d'infection préalable au SARS-COV-2, ont été incluses et suivies jusqu'au 31 août 2021. Des modèles de Cox ont été utilisés pour estimer les Hasards Ratios ajustés (HRa) d'hospitalisation et de décès hospitalier pour COVID-19 associés à l'âge, au sexe, à l'indice de défavorisation sociale, aux comorbidités et à la prise de traitements immunosuppresseurs ou de corticoïdes oraux 14 jours après un schéma vaccinal complet. Résultats Un total de 28 031 641 personnes avec un schéma vaccinal complet ont été incluses et suivies pendant en moyenne 80 jours (médiane de 67 jours, IQR 48-105). Au cours de ce suivi, 5 345 (19 pour 100 000) ont été hospitalisées et 996 (4 pour 100 000) sont décédées à l'hôpital pour COVID-19. Dans cette population de sujets vaccinés, les risques respectifs d'hospitalisation et de décès hospitalier pour COVID-19 étaient associés à l'âge (85-89 ans versus 45-54 ans : HRa 4,0 [3,5- 4,7] et HRa 38 [19-75]), au genre masculin (HRa 1,6 [1,5-1,7] et HRa 2,0 [1,7-2,3]) et au niveau de défavorisation sociale (communes les plus défavorisées vs les plus favorisées : HRa 1,3 [1,2-1,4] et HRa 1,5 [1,2-1,9]). Les 47 affections chroniques testées étaient positivement associées à des risques accrus à l'exception de la dyslipidémie. Les associations les plus fortes étaient retrouvées pour la transplantation rénale (HRa 32 [28-37] et 34 [24-47]), la transplantation du poumon (HRa 14 [8,1-23] et 11 [1,5-88]), l'insuffisance rénale en dialyse (HRa 7,0 [5,9-8,2] et HRa 8,6 [6,3-12]), la trisomie 21 (HRa 3,9 [2,1- 7,3] et 45 [16-127]), le retard mental (HRa 3,6 [2,5-5,0] et 3,1 [1,0-10]) et le cancer actif du poumon (HRa 3,5 [2,7-4,4] et 6,5 [4,2-10]). Les risques étaient également augmentés chez les personnes vaccinées traitées par immunosuppresseurs (HRa 3,3 [2,8-3,8] et 2,4 [1,7-3,5]) ou corticoïdes oraux (HRa 2,8 [2,5-3,1] et 4,1 [3,3-5,1]). Moins de 10 % des personnes hospitalisées et 2 % des personnes décédées à l'hôpital ne présentaient aucune comorbidité. Après ajustement, les risques d'hospitalisation et de décès hospitalier augmentaient fortement avec le nombre de comorbidités, atteignant chez les personnes présentant au moins 5 comorbidités des risques multipliés par 10 (HRa 10 [9,0- 11]) et 18 (HRa 18 [11- 27]) respectivement. Conclusion Bien que la vaccination ait très fortement réduit la fréquence des formes sévères de COVID-19, un risque résiduel persistait en particulier dans les populations âgées, immunodéprimées et/ou polypathologiques. Des mesures de prévention complémentaires (gestes barrières) restent nécessaires pour réduire le risque résiduel de formes sévères de COVID-19. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

15.
Revue d'Epidemiologie et de Sante Publique ; 70:S20, 2022.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-1983894

ABSTRACT

Déclaration de liens d'intérêts : Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.

16.
Br J Dermatol ; 186(1): 59-68, 2022 01.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1607164

ABSTRACT

BACKGROUND: Data on treatment exposures for psoriasis and poor COVID-19 outcomes are limited. OBJECTIVES: To assess the risk of hospitalization or in-hospital mortality due to COVID-19 by treatment exposure in patients with psoriasis. METHODS: All adults with psoriasis registered in the French national health-insurance (Système National des Données de Santé, SNDS) database between 2008 and 2019 were eligible. Two study periods were considered: 15 February to 30 June 2020 and 1 October 2020 to 31 January 2021, the first and second waves of the COVID-19 pandemic in France, respectively. Patients were classified according to their baseline treatment: biologics, nonbiologics, topicals or no treatment. The primary endpoint was hospitalization for COVID-19 using Cox models with inverse probability of treatment weighting. The secondary endpoint was in-hospital mortality due to COVID-19. RESULTS: We identified 1 326 312 patients with psoriasis (mean age 59 years; males, 48%). During the first study period, 3871 patients were hospitalized for COVID-19 and 759 (20%) died; during the second period 3603 were hospitalized for COVID-19 and 686 (19%) died. In the propensity score-weighted Cox models, risk of hospitalization for COVID-19 was associated with exposure to topicals or nonbiologics [hazard ratio (95% confidence interval): 1·11 (1·04-1·20) and 1·27 (1·09-1·48), respectively] during the first period, and with all exposure types, during the second period. None of the exposure types was associated with in-hospital mortality due to COVID-19. CONCLUSIONS: Systemic treatments for psoriasis (including biologics) were not associated with increased risk of in-hospital mortality due to COVID-19. These results support maintaining systemic treatment for psoriasis during the pandemic.


Subject(s)
COVID-19 , Psoriasis , Adult , Cohort Studies , France/epidemiology , Hospital Mortality , Hospitalization , Humans , Male , Middle Aged , Pandemics , Psoriasis/drug therapy , Psoriasis/epidemiology , SARS-CoV-2
18.
Stroke ; 52(SUPPL 1), 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1234405

ABSTRACT

Introduction: Several comprehensive stroke centers (CSC) have reported increased delays to reperfusion in acute stroke during the COVID-19 pandemic, but it is unknown whether the pandemic is associated with worse functional outcomes in EVT-treated patients. Methods: We performed an observational cohort study of consecutive adult patients evaluated for suspected stroke at our CSC (located in Montreal, a Canadian pandemic epicenter) between March 30 and May 15 2020 (prospective pandemic cohort) and 2019 (retrospective non-pandemic cohort). We excluded in-hospital strokes. We compared short-term (in-house door-to-puncture and door-torecanalization delays, TICI 2b/3, complications during EVT) and long-term (90-day mRS ≤2 and death) outcomes with univariate analyses. We assessed the effect of the pandemic on 90-day mRS while controlling for clinical confounders. Results: Overall, 111 and 106 patients were included in the pandemic and non-pandemic cohorts, respectively. The prevalence of COVID-19 in the pandemic cohort was 3% (3/104). Among ischemic stroke patients, 31/77 (40%) and 41/71 (58%) underwent EVT in each respective cohort (p=0.03). Among EVT-treated patients, baseline characteristics and NIHSS scores were similar (median [interquartile range]: 20 [12-25] vs 18 [14-20], p=0.18), but pre-stroke mRS was lower in the exposed cohort (0 [0-1] vs 1 [0-2], p=0.04). Door-to-puncture (87 [65-102] vs 56 [47-74] min, p=0.07) metrics were similar, but door-to-recanalization (122 [99-126] vs 89 [67-97] min, p<0.01) metrics were longer during the pandemic. The proportions of patients with TICI 2b/3 (94 vs 85%, p=0.27)and with complications during EVT (23 vs 22%, p=0.95) were similar, as were those for 90-day mRS≤2 (42 vs 37%, p=0.64) and death (19 vs 20%, p=0.99). The logistic multivariate regression did notdisclose an association between the COVID-19 pandemic and 90-day mRS ≤2 (aOR 0.70, 95% CI0.06-7.95). Conclusion: The COVID-19 pandemic does not appear to have a negative impact on 90-dayfunctional status among EVT-treated patients despite increased delays to recanalization. However, patient selection may have been stricter during the pandemic, as a smaller proportion of evaluatedpatients underwent EVT and those treated had lower pre-stroke mRS.

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